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           Quand nous revenons de vacances, il y a toujours un temps où il nous faut nous réhabituer à ce qui fait notre quotidien, en ayant le courage d’affronter une nouvelle année qui s’ouvre avec  ses richesses mais aussi ses incertitudes et ses difficultés.



          
Il est alors une petite vertu qui peut grandement nous aider à avancer sereinement : c’est celle de l’ESPERANCE.


          
L’espérance est, à n’en pas douter, une très grande vertu d’abord parce que son objet est Dieu lui-même possédé dans le ciel, et parce que pour ne pas douter d’un tel bonheur, nous qui sommes en pèlerinage ici-bas, nous devons faire un acte de foi total en la bonté de Dieu et l’aimer d’un amour semblable au sien.

 


          
Mais ce riche lingot de l’espérance surnaturelle se monnaie tout au cours de la vie en quantité d’actes de confiance en Dieu, qui nous autorisent  à parler, après Péguy, de la « petite espérance » quotidienne, « celle qui tous les matins nous donne le bonjour », c’est celle qu’il nous faut recevoir en ces temps de rentrée.

 

          

 


A chaque jour suffit sa peine
.

 

           L’espérance chrétienne, en nous obligeant à vivre au jour le jour, nous épargne les déceptions et les découragements.

Bâtir des châteaux en Espagne est le plus sûr moyen de coucher à la belle étoile ; inversement la crainte de n’avoir plus de toit paralyse nos efforts. Ne nous inquiétons pas de lendemains tragiques, accomplissons tranquillement notre tâche du jour présent que nous connaissons et nous saurons remplir celle de demain que nous ignorons.

 


Rappelez-vous ces lignes si simples et se vraies de Péguy :

« Je n’aime pas, dit Dieu, celui qui spécule sur demain, je n’aime pas celui qui sait mieux que moi ce que je vais faire. Pensez à demain, je ne vous dis pas : calculez ce demain. Ne soyez point ce malheureux qui se retourne et se consume dans son lit pour savoir ce que sera la journée de demain. Sachez seulement que ce demain dont on parle toujours est le jour qui va venir et qu’il sera sous mon commandement comme les autres. »

 


          
Cultivons donc en cette rentrée scolaire, cette petite vertu d’espérance qui, en élevant nos regards vers Dieu, nous rendra capables de tous les courages parce qu’elle nous délivrera de toutes les craintes.

                               

      

                                                            Père Olivier-Joseph

( http://pastoralesaintpaul16.over-blog.net/article-35847670.html )

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marie3

 

Pourquoi inscrire son enfant au caté ?

Quelles motivations nous poussent à inscrire notre enfant au caté ?
Un petit sondage rapide permet de répondre à cette question. Beaucoup diront :

  • pour lui faire connaître la religion catholique
  • pour lui enseigner quelques principes importants, des "valeurs" telles que le service de l’autre ou pour apprendre à fuir le mensonge...

Au-delà de ces raisons, sommes-nous prêts à accepter que notre enfant devienne pleinement chrétien s’il le souhaite, c’est-à-dire qu’il s’engage à suivre le Christ, qu’il choisisse de se faire baptiser s’il ne l’est pas ?

En effet, être chrétien, ce n’est pas posséder des connaissances sur Jésus-Christ et suivre certains principes ; être chrétien, c’est s’engager.

Un chrétien choisit de suivre quelqu’un et non des idées. Les paroles de Jésus, entendues le dimanche à la messe, au caté ou par la lecture de la Bible, nous mettent devant un choix à faire : "est-ce que tu acceptes de me suivre ou non ?" demande le Christ. Le chrétien fait le choix de donner sa confiance à Jésus Christ, tout au long de sa vie, dès son plus jeune âge. Ce choix est parfois difficile, mais nous ne sommes pas seuls : la communauté chrétienne nous entoure par sa prière et son soutien.

Le caté reste un lieu privilégié pour apprendre à connaître Jésus, écouter sa Parole, prier avec d’autres et se mettre à sa suite.

 

 

marie3

 

 

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Tu es le Seigneur des vacances, pas seulement

des vacances scolaires ou de congés payés !

 vac1.jpg


Non ! Le Seigneur de la vacance, du vide.

Nous, nous aimons les vacances pour faire

le plein d’énergie, de santé et de bonne humeur.

Nous disons que la vie quotidienne nous épuise,

nous vide. En fait, notre cœur n’est pas souvent

vacant pour être à ton écoute.

Le travail, les soucis, les détresses y sont des

locataires encombrants.

Pour emménager dans notre cœur, tu voudrais

bien, Seigneur, qu’il y ait un peu de place,

un peu de vide.

Si nous voulons faire le plein de ton amour,

il nous fait vider les gêneurs, les empêcheurs

d’aimer, les replis sur soi, les regards

venimeux, les méfiances égoïstes.

vac2.jpg 

Toi Seigneur, qui attends la moindre vacance

pour t’installer aux cœurs des hommes,

aide-nous à rentrer en vacances.

Sois le seigneur de l’éternel été,

donne-nous la plénitude de ta tendresse.

 

Auteur inconnu

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  vacances.jpg

  Je regarde mes fils en vacances, dit Dieu, parce que c’est moi qui les ai créés à mon image. Et même quand ils se reposent, ils sont à ma ressemblance.

Moi aussi après la Création, j’ai pris loisir de regarder mon oeuvre et je me suis reposé. Je suis pour le repos, dit Dieu. Bien entendu le repos après le travail dont j’ai donné l’exemple. Et mon fils Jésus, au temps où il maniait la varlope à Nazareth, vous croyez qu’il ne se reposait pas avec joie ? C’est pourquoi j’aime que vous soyez en vacances.

Mais quand je vous vois incapables de rester en place, dit Dieu, à tourner et à tournoyer comme des fourmis en déroute, je me dis que vos vacances, au fond, ce n’est pas du repos. Cette agitation c’est même un piège du malin qui vous empêche de penser à vous et aux autres et à Moi qui suis votre Père du ciel.


Je regarde mes fils en vacances, dit Dieu, et je ne trouve pas qu’ils aient tellement l’air d’être en vacances. Mais je ne trouve pas non plus qu’ils aient tellement l’air d’être mes fils. Sur les plages qui sont si belles et si bonnes, je le sais bien, moi, qui les ai faites, ils sont là étendus. Et malgré la clarté de mon soleil, ce n’est pas un joyeux tableau. Ils me font penser à ces pauvres gens dont mon Fils a eu pitié autrefois, comme en Palestine, las et prostrés comme un troupeau abandonné.

Je n’ai rien contre les corps bronzés et les bains de soleil, dit Dieu, le soleil, je l’ai créé moi-même. Et l’homme et aussi la femme, je les ai vus, au printemps du monde, au temps de leur innocence, aller et venir sur ma terre, où ils étaient nés. Et ça ne m’offusquait pas. Mais ce que je n’aime pas dans ces multitudes, c’est qu’elles s’ennuient et qu’elles ont l’esprit vide. On dirait que les âmes sont parties en vacances, abandonnant le corps sur le sable comme des poissons échoués.

Et ça, dit Dieu, ça ne me plaît pas. Boire, manger, dormir, se multiplier, dit Dieu, je n’en demande pas plus aux animaux que j’ai créés. Mais pour l’homme qui est mon fils, j’ai rêvé quelque chose de plus.

Même et surtout quand il est en vacances.

 

Michel QUOIST

 

 


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*...LES VACANCES...*

Alexiane12Par Alexiane12

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