6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 15:25

Le Synode des évêques autour du pape François, à Rome, en octobre dernier, est un encouragement et un message d’espérance donnés à toutes les familles du monde entier.

Noël, est pour moi, l’occasion de reprendre le formidable dynamisme suscité par ce Synode. Je voudrais dire combien les familles sont présentes dans ma prière et mes préoccupations d’évêque.

Les familles traversent de nombreuses difficultés économiques en raison du chômage. Elles connaissent des problèmes affectifs lorsque surviennent séparation et divorce.
Les épreuves de santé s’ajoutent à ceux de l’immigration ou de l’exclusion.
L’intégration dans la société française est parfois insurmontable.

 

L’Église se doit d’accompagner ces familles en grande fragilité et précarité. Je fais miennes ces mots du Rapport final du Synode : « Conformément au regard miséricordieux de Jésus, l'Église doit accompagner avec attention et sollicitude ses enfants les plus fragiles, qui portent les marques de l'amour blessé et perdu, en leur redonnant la confiance et l'espérance, comme la lumière du phare dans un port ou celle d'un flambeau tenu au milieu de la foule pour éclairer ceux qui ont fait fausse route ou se trouvent en pleine tempête (...) L'amour miséricordieux, attire et unit, et ainsi transforme et élève. Il invite à la conversion » (n°28).

 

L’Église sait aussi qu’une famille stable est une véritable « école d’humanité ». On y apprend à vivre ensemble, à surmonter les conflits, à s’entraider. La famille est le lieu où chacun regarde avec confiance l’avenir. Je souhaite que la famille, cellule de base de la société, trouve paix et sérénité dans notre pays. La réalité socio-économique est parfois écrasante pour les familles. Souvent, les familles ont le sentiment que les institutions se désintéressent de leurs difficultés. « Il est pourtant de la responsabilité de l’État, dit encore le Rapport final du Synode, de créer les conditions législatives et de travail permettant de garantir l’avenir des jeunes et de les aider à réaliser le projet qu’ils ont de fonder une famille » (n° 6).

La période de Noël et du Nouvel an est propice aux rencontres familiales. Que l’attention portée aux enfants à travers les cadeaux soit la marque d’une véritable tendresse ! Que la présence des anciens soit honorée comme il se doit. Nous avons tellement à recevoir de leur sagesse !

 

 

Noël, c’est la fête d’un enfant, au sein d’une famille pauvre mais confiante en l’avenir. Cet enfant, c’est Jésus notre Sauveur, l’envoyé de Dieu. Que la visite à la crèche de notre église soit l’occasion de prier pour nos familles. Que Marie, la mère de Jésus, soit invoquée par les familles et par le peuple chrétien ! Dans sa sensibilité maternelle, elle saura porter au Christ nos demandes.

Bon Noël à tous et bonne année 2015 !

Agen, le 30 novembre 2014

 

…Hubert HERBRETEAU

Évêque d’Agen

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 10:49
Dimanche 30 novembre 2014 : premier dimanche de l'Avent !

L’Avent qui vient du latin adventus c'est-à-dire venue, arrivée, avènement est ce temps de quatre semaines qui précède la fête chrétienne de Noël. Il nous prépare à la venue de Jésus au milieu des hommes. Il commence le quatrième dimanche avant Noël et marque pour les catholiques le début de l’année liturgique.

Que signifie aujourd’hui se préparer à la venue du Sauveur qui est déjà venu ?

Le Seigneur est venu, Il est mort, Il est ressuscité, vivant éternellement, Il reviendra : c’est le mystère de notre foi… Mais Il vient sans cesse !

L’annonce de la venue de Jésus pour sauver tous les hommes nous invite à l’espérance et à la conversion. Sa venue et sa présence réelle dans l’Eucharistie transforme nos cœurs et nous remplit de joie et de paix. L’attente de son retour à la fin des temps nous encourage à être des veilleurs disponibles à accueillir sa Parole.

Nous sommes accompagnés ces quatre semaines par les visages de Jean le Baptiste et de la Vierge Marie.

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